Toute stratégie reposant sur la gestion des écarts à la réussite suppose indirectement une relation entre la réussite du pronostic pour la course C et celui de la course précédente C – 1. Or, tous les tests mathématiques de corrélation démontrent sans aucune ambiguïté qu’il n’existe aucune relation entre la réussite de nos pronostics à C et C – 1. Autrement dit, nos pronostics sont indépendants les uns des autres. Ce constat est plus généralement vrai pour les cotes : ce n’est pas parce qu’un favori vient de gagner une course, qu’un favori gagnera la suivante.
Dès lors, construire une stratégie de jeu basée sur l’observation des écarts, revient à certes donner une information supplémentaire au parieur, mais qui est parfaitement inutile. Pire, elle pourrait même être néfaste dans le sens où le parieur a l’illusion d’avoir une donnée lui permettant de maîtriser le hasard, ce qui n’est qu’une illusion.
Et pourtant, de nombreux sites de turf diffusent ces informations sur les « écarts » et les fameux « écarts max ». Ils les calculent et les diffusent gratuitement tout simplement parce qu’elles n’ont aucune valeur.