Le surebetting n’est pas une stratégie de jeu, c’est juste un arbitrage. Et comme toute technique d’arbitrage, sa rentabilité est vouée à tendre vers 0 au fur et à mesure que de plus en plus de gens arbitrent les cotes chez différents bookmakers.
La technique est simple : elle repose sur l’observation des cotes chez différents bookmakers et consiste à jouer tous les chevaux, chaque cheval étant joué chez le bookmaker qui offre la cote la plus intéressante. En jouant tous les chevaux dans toutes les courses, chez un seul et même bookmaker, votre rentabilité sera égale à 100 % moins la commission prélevée par le bookmaker, qui est de 15 % environ en jeu simple, ce qui nous donne une rentabilité de 85 %. Autrement dit, vos pertes financent la commission de votre bookmaker.
Mais en théorie, en jouant tous les chevaux chez différents bookmakers, il est ainsi parfois possible de se créer un « bookmaker virtuel » qui aurait une commission négative.
Le problème dans le surebetting sur les courses de chevaux du PMU, c’est que personne ne peut connaître avec exactitude la cote finale, qui est pourtant LE facteur déterminant dans la prise de pari. Pour qu’un surebetting soit certain de tenir ses promesses, il faudrait que vous puissiez :
- avoir accès aux toutes dernières cotes de différents bookmakers, afin de calculer si oui ou non il y a une opportunité d’arbitrage
- et si oui, il faudrait que vous puissiez passer tous vos ordres en même temps, à la dernière seconde
Quand bien même tous les bookmakers vous donneraient un accès privilégié à leurs carnets de cotes, ce qui est déjà hautement improbables, ce travail d’arbitrage n’est évidemment pas un travail d’humain mais un travail de robot, qui nécessiterait donc la programmation d’algorithmes spécifiques.
Même si le surebetting au PMU est en théorie possible, il reste donc très compliqué voire impossible à mettre en place dans la pratique.