Nous vous proposons une série de 3 articles dans laquelle nous allons nous intéresser très précisément au poids d’un partant dans une course hippique et son impact sur votre pronostic PMU. Le poids d’un partant ça n’est pas simplement le poids du cheval, c’est aussi le poids de son jockey et de tous son équipement selle, etc…). Tous les chevaux de courses sont confrontés au poids de l’homme qui les guident et qui les dirigent et bien évidemment, plus un cheval portera de poids et moins il sera performant au regard bien évidemment de ces propres aptitudes à la course. Le poids est donc un excellent moyen d’équilibrer les chances des chevaux, il suffit d’alléger les moins bons et de charger les meilleurs : c’est le principe du handicap.Alors comment repérer le bon poids ? Qu’est-ce que l’échelle des valeurs ? Est-il utile de connaitre le poids de flanc d’un jockey et si oui pourquoi ? C’est à ces différentes questions que nous tenterons de répondre dans notre série d’article, le seul but étant de vous aider à réaliser de bons pronostics PMU.
Poids et discipline
Il faut comprendre qu’en plat, en obstacle et au trot monté le poids est déterminant dans la performance, beaucoup plus en tout cas qu’au trot attelé. Dans les courses à handicap quant un cheval gagne il est pénalisé d’une surcharge de 2 à 4 kilos selon le style de sa victoire et ce dès sa sortie suivante.
Le but du handicap c’est d’égaliser les chances des chevaux, pour éviter qu’un cheval gagne 17 courses d’affilées et que les autres concurrents arrivent quand même à en gagner quelques unes.
Le handicapeur : votre meilleur ami pour faire votre pronostic PMU
On essaye donc d’égaliser les chances des chevaux et c’est le travail du handicapeur. Il rajoute du poids aux chevaux qui gagnent et il en enlève à ceux qui n’arrivent pas à gagner, et au bout d’un moment on arrive à un certain équilibre d’où les arrivées généralement serrées dans les handicaps.
On considère que celui qui a le plus de poids est le meilleur et celui qui a le moins de poids est le moins bon donc le but du jeu pour les propriétaires et pour les entraîneurs c’est d’avoir le moins de poids possible dans une course pour handicap et d’en profiter pour gagner.
Les jockeys au régime !
En théorie donc plus un cheval porte de poids meilleur il est mais quand ce poids change continuellement au gré des courses c’est un petit casse-tête pour les jockeys eux-mêmes soumis à une stricte hygiène de vie.
Comme tout être humain, le poids du jockey peut être amené à varier. Les jockeys sont donc, comme les mannequins, soumis à une stricte hygiène de vie afin de limiter leurs variations de poids. En cas de changement de poids, il faut changer de selle, changer de matériel, avoir des affaires plus lourdes. Le jockey combine avant chaque course pour que son poids corresponde au poids déclaré sur le programme officiel de la course.
Au trot monté le poids a une réelle importance : un jockey apprenti porte moins de poids qu’un jockey expérimenté, l’écart pouvant atteindre 12 kilos de 55 kilos à 67 kilos . Autant dire qu’il n’est pas rare de voir des trotteurs « s’envoler » quand ils sont montés par de jeunes cavaliers. Le poids que porte le cheval est donc celui du jockey, plus la selle, plus des plaques de plomb glissées dans la selle afin de faire la tare et ça se joue au détail près.
Le jockey avec tout son équipement doit se peser officiellement dans la salle des balances avant la course afin de faire constater que son poids est le même que celui figurant sur le programme et il devra se peser à nouveau après la course à condition de finir dans les sept premiers.
Pour en apprendre encore plus sur l'importance du poids dans les courses hippiques, nous vous recommandons la lecture de notre deuxième article de cette série, qui est consacré au handicapeur.
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