Le pari en jeu tiercé

Le tiercé a fait son apparition en 1954. Il introduit dans les paris mutuels la notion de rapport différencié en fonction de l’ordre d’arrivée des chevaux. Contrairement au pari trio où il est nécessaire de spécifier si c’est le trio ordre ou le trio qui est pronostiqué, dans le cas du pari tiercé, le turfiste n’a pas à spécifier le type de rapport visé. Mais ça n’est pas pour autant que la notion d’ordre n’a pas d’intérêt lors de la création d’un bon pronostic tiercé. En effet, en pronostiquant l’arrivée du tiercé dans l’ordre, le rapport touché sera nécessairement plus élevé que le rapport désordre car les paris tiercés se portent tous sur un seul mode de pari, contrairement au trio ou les mode ordre et désordre sont distincts.

Le pari tiercé pour populariser les paris hippiques

André Carrus a décidé de lancer le tiercé en s’appuyant sur le succès que rencontrait déjà le pari couplé à l’époque. Offrir la possibilité de parier sur 3 chevaux avec un lot de consolation en cas de sélection dans le désordre allait garantir la réussite et la popularité de ce nouveau pari hippique, conforté par les évolutions techniques facilitant la prise des paris. Sur l’année qui suivit le lancement du tiercé, le montant total des enjeux fût multiplié par 4 pour atteindre 203 millions d’euros.

Les plus gros rapports du tiercé

Avec l’augmentation des combinaisons possibles, et la limitation du nombre de courses pmu supports du tiercé, les rapports sont généralement très intéressants. Les tableaux suivants indiquent les 10 plus gros rapports dans l’ordre et dans le désordre depuis 2007, ainsi que pour l’année en cours.
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Rapport ordre

Rapport désordre

La moyenne constatée du rapport ordre au tiercé est de 790 euros, dans le cas du tiercé désordre le rapport moyen est de 124 euros.